« GUYOTVILLE » VEUT DEVENIR UNE DESTINATION TOURISTIQUE !
Notre commune a fait l’objet d’un mémoire universitaire en Urbanisme (2014) soutenu par Mme Yasmina Betouche-Tihal.
Vous pouvez le télécharger ici (pages 77 à 121 spécifiquement sur Aïn Benian)
ou le mémoire complet de 199 pages ici
Mémoire de magister Post-Graduation « Architecture & Environnement » Option : Urbanisme &Environnement
Présenté et soutenu publiquement par : Mme Betouche-Tihal Yasmina le 17 Juin 2014 Directrice de mémoire : Professeur Ewa BEREZOWSKA-AZZAG
En voici quelques extraits, rappelant l’historique du village
3.1. Les caractéristiques de la commune de Ain Benian :
La commune de Ain Benian, objet de notre étude, est située à 15 Km à l’ouest de la capitale Alger à travers la route nationale N°11. Elle constitue le point de relais entre la zone centre et la zone ouest de la côte algéroise. Sa situation géographique en bord de mer conjuguée à un large plateau qui la surplombe, sa côte en forme de « L » d’une longueur de 10 Km formée par une altération de criques de falaises et un ensemble de petites plages, sa proximité de la foret de Bainem, lui procurent des atouts indéniables pour le développement des activités de tourisme et de loisirs et la place incontestablement dans le palmarès des villes côtières, jouissants d’un potentiel touristique très appréciable. Cette ville dont la renommée n’est plus à démontrer profite d’un climat d’une incomparable douceur, avec un port de plaisance et des restaurants gastronomiques très prisés, tout le long de l’année et surtout pendant la saison estivale où des pics de fréquentation sont enregistrés.
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Le climat de la ville se caractérise par la douceur et la régularité, grâce à son exposition à l’ouest au pied de la Bouzaréah face aux vents attiédissant, de l’occident qui soufflent l’hiver, et abrité de ceux du sud si étouffants pendant l’été. Les variations journalières de température sont bien particulièrement faibles et d’une étonnante régularité ; cependant deux inconvénients climatiques sont à enregistrer : la violence et la fréquence des vents de mer surtout au printemps et la possibilité de chutes de grêle.
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Le port de la madrague ; construit vers 1920 avec ses cabanons s’étirant au loin vers le Club des pins, était le lieu de prédilection de tous les estivants, qui viennent en masse profiter de l’ambiance de fête, et de la plage au sable doré. Les odeurs des grillades de poisson, se prolongeant très tard dans la soirée sur les terrasses des cafés et restaurants pris d’assaut. En été la plage est noire du monde, venu de l’exode de toute une partie de la capitale en auto, à vélo en car ou en moto.
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La forêt de Bainem ; fréquentée surtout pendant l’automne, où des familles entières piqueniquent, cueillent des champignons et profitent de l’air pur et de l’immensité de la forêt. Le plateau : étendue de champs plantés à perte de vue, collines de chasselas rayées de longues stries, de belles fermes parsemé un peu partout, et le tout donnant une vue imprenable sur la mer et les environs, s’étendant jusqu’au mont Chénoua. On dit que qui croit maitriser le passé et domine le présent affrontera l’avenir sans crainte, c’est dans cette optique que nous avons essayé de dresser un aperçu historique, sur le processus de développement et de transformation de la commune de Ain Benian, afin d’identifier certains indicateurs et permanences qui peuvent nous éclairer et nous permettre d’apprécier, à sa juste valeur son potentiel de développement touristique et surtout de déterminer la singularité et la véritable vocation de la ville. L’épanouissement et le développement économique et social de la ville, dus principalement à l’essor de l’agriculture, a propulsé le développement urbain de la ville et a conduit à l’apparition de nouveaux quartiers et donc à de nouveaux faits urbains. La joie de vivre des habitants, s’est exprimée à travers les rues de la ville et dans des espaces publics, qui ont été le support des grands événements et des festivités, marquants petits et grands et faisant la réputation de la ville dans toute la région du sahel.
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L’environnement festif ou l’événementiel exprimé à travers les événements festifs qui envahissent la ville régulièrement et tout au long de l’année, dans les différents espaces dédiés à cet effet (place de la république) mais aussi les différentes activités culturelles, auxquelles s’adonnent les habitants : sports, musique, spectacles… L’environnement naturel : paysages attrayants, avec la forêt de Bainem, le plateau, singulièrement la mer et surtout La Madrague, depuis sa conversion en station balnéaire et l’aménagement de son port de pêche, qui attire des visiteurs toute l’année et surtout pendant la période estivale où le ruche des estivants venus de tout l’algérois atteint son pic. Nous sommes ici devant une urbanité spécifique au tourisme, l’urbanisation touristique en se greffant au noyau ancien crée une nouvelle centralité ; le tourisme crée un lieu, une société locale essentiellement tournée vers l’activité touristique avec structures et commerces orientés vers les besoins des touristes. Ceci dit, la vocation agricole de la ville reste toujours prépondérante, elle est au contraire soutenue et renforcée par l’activité balnéaire qui vient apporter un plus à son essor économique. La station balnéaire vient donc ajouter un atout majeure à la ville, qui renforce son attractivité, et va jusqu’à bouleverser la forme urbaine de la ville, celle-ci qui était tournée vers l’activité agricole se trouve une nouvelle ouverture vers la mer associant ainsi la vie active à la vie ludique à travers la villégiature.
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La période contemporaine :
Concernant l’animation et l’événementiel, la ville de Ain Benian continue de rayonner, à travers les manifestations culturelles, sportives et associatives dans toute la région. La fête du village continuait à se dérouler, jusqu’à la fin des années 1970 ; plusieurs artistes renommés sont venu s’y produire, des groupes musicaux, des troupes théâtrales locales se sont formées, renforçant ainsi la tradition festive de la ville.
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Le noyau ancien de la ville de Ain Benian, correspondant au tissu colonial est quant à lui dans un état de dégradation avancé, suite aux différents sinistres que la ville a connus (séismes et inondations), où beaucoup de bâtiments sont tombés en ruine en raison de leurs vétustés, et leur mauvaise prise en charge par les opérations de réhabilitation. D’autre part des changements importants ont marqué la structure de la ville : la modification et la conversion de l’église Saint Roch en mosquée, la place marguerite en stade de handball, le rattachement du jardin public à la mairie …
Voir aussi :
-Site de l’école supérieure de l’hôtellerie et de restauration d’Ain Benian : ICI
-Site du nouveau Centre de Conférences Internationales du Club des Pins : ICI