Notre Projet

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Pourquoi ?

Il faut en finir avec les intrusions quasi-journalières dans le cimetière du fait des enfants des cités voisines (terrain de jeu), d’adolescents (soirées enfumées) et d’adultes (vol de matériaux, caches d’objets…).

Le carré militaire de nos morts 14/18 et 39/45 a même disparu !

Ce projet a pour objectif premier et urgent de sécuriser l’accès au cimetière par une surélévation des murs de clôture facilement franchissables, et de fermer les 2 entrées par de solides portails fermés et cadenassés, pour protéger ce lieu de mémoire et de repos pour nos anciens.

Ensuite, entreprendre la restauration de l’allée centrale (Ste Marie) jusqu’à la stèle pour permettre un accès propre jusqu’au centre du cimetière, matérialisé par la stèle.

Au vu des résultats obtenus par notre association (adhérents au projet, subventions, travaux…) et du sérieux de notre travail de bénévoles, nous avons obtenu la confiance et l’engouement de plusieurs familles qui, après avoir participé à des visites mémorielles sur place (23 personnes en 2017,28 personnes en 2018), ont décidées d’entreprendre la rénovation de leurs sépultures

 

Sécurisation :

Ce qui a été fait en 2017/2018:  

– les 2 portails d’entrée ont été changés par notre association (voir photos).

– le mur du haut, mitoyen avec le cimetière musulman, a été surélevé de 1m50, en double rangée de moellons, crépi et peint sur une longueur de 53 Mètres, soit la moitié de sa longueur totale (voir photos).

 

Ce qui est prévu en 2019 :

   -Il faut absolument finir la surélévation de la 2e partie du mur du haut, par la construction de 50 mètres supplémentaires, pour en finir avec les franchissements aisés par ce côté du mur.

   –Restaurer l’allée principale : il faut préparer le sol, le désherber, et le recouvrir d’une couche de graviers.

Le but est de la rendre propre et praticable par tous, surtout les personnes âgées, et limiter au maximum le désherbage récurrent de ces parties essentielles.

  • Il faut arracher et remplacer les arbres morts ou couchés par les intempéries et les années. Nous voulons replanter une dizaine de cyprès-totem.

Entretien

Ce qui a été fait :

–             En 2017 et 2018, avant chaque voyage à Guyotville, organisé dans notre cimetière avec la participation d importants groupe d’anciens « guyotvillois », la totalité du cimetière fait l’objet d’un désherbage en été.

  • En 2019, Il faudra prévoir le débroussaillage annuel.

Travaux 2019

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Protection

1 / Il faut finir la construction de la surélévation du mur principal, commencée en 2018.

Sur les 103m de longueur totale, il en a été surélevé 53m ; il reste donc 50m à construire sur 2m de haut.

(mur doublé par  2 largeurs de moellons, avec poteaux intermédiaires, crépissage et peinture

La date de mise en route est prévue pour le courant du 1er semestre 2019 et pour une durée de 6 mois.

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Restauration

2/ Création d’une allée piétons, face à l’entrée principale, en bas du cimetière, jusqu’à la stèle centrale.

3/ Abattage des arbres morts et plantation de cyprès-totem en remplacement, dans l’allée centrale.

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Entretien

  • Il faudra prévoir le débroussaillage annuel.

Sources de financement 2019

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Notre association :

L’objectif de la participation financière de l’Association pour le projet 2019, après collecte de dons, et déduction faite des frais de fonctionnement, est de 4.000 € dédiés aux travaux.

Les collectivités publiques

Des subventions seront demandées, si l’objectif de la participation financée par notre association avec ses adhérents est atteint,à la Région PACA  et à la Mairie de Marseille qui seront indispensables pour financer en grande partie la poursuite de notre projet, notamment pour la sécurisation du cimetière.

Les travaux seront exécutés par des entreprises Algériennes.

Présentation de l’Association

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Chronologie

Dés 2008, afin d’évaluer avec précision l’état du Cimetière de Guyotville, une première visite de reconnaissance avait déjà été organisée, en accord avec les autorités locales.

En 2011, le 26 novembre, sous le N° W134004279, l’Association « A la Mémoire de nos Anciens de Guyotville’’ a été créée pour sensibiliser les familles Guyotvilloises, en les informant sur l’état de délabrement du Cimetière.
La sauvegarde de notre Cimetière, est le seul objet social de notre Association ; nous y avons mis notre bonne volonté, et tout notre cœur, avec des membres bénévoles. Mais dès sa création, nous apprenions qu’il était question de regrouper notre Cimetière en le transférant vers celui d’Alger (El Biar).
Dans l’attente des décisions prises par les autorités gouvernementales, notre Association se mit alors en sommeil financièrement (ni dépenses, ni recettes) jusqu’en 2014.
Pendant cette période, ses membres fondateurs ne restèrent pas inactifs.Sur fonds privés, ils se rendirent sur place pour continuer à alerter et informer la Municipalité locale, l’Ambassade de France à Alger, puis échanger avec le Ministère des Affaires Etrangères, (correspondances avec photos à l’appui). Ainsi, notre Association a participé de façon décisive au sauvetage et au maintien des sépultures sur le site, mais aussi au lancement des petits travaux d’entretien entrepris par le Consulat en 2014.
Lien vers : Ambassade de France: Cimetiere-chretien-d-Ain-Benian
Aujourd’hui, après tant d’années de craintes, d’efforts, et d’espoirs, il est maintenant certain que le Cimetière de nos ancêtres ne fait plus partie de la liste des Cimetières Chrétiens qui ont été ou qui seront regroupés sur Alger. Cette décision ministérielle est actée.
Nos Anciens resteront sur place, dans cette terre qu’ils ont tant aimé ; leurs tombes ne seront pas déplacées.
A présent, notre devoir est de ne pas le voir détruit . Il nous faut à présent démarrer au plus vite sa sécurisation, sa restauration, et son entretien.

NOTRE CIMETIERE EST SAUVEGARDE, MAIS IL EST EN DANGER !

Notre projet s’inscrit dans le cadre d’une politique publique

Source : site Consulat de France à Alger

http://alger.ambafrance-dz.org/-Cimetieres-presentation-

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Historique et Bilan des accords prévus entre la France et l’Algérie :

La première phase du plan d’action et de coopération relatif aux sépultures civiles françaises en Algérie, annoncée le 3 mars 2003 par le Président Chirac, lors de sa visite d’Etat en Algérie, s’est achevée en 2011.

La mise en œuvre et l’exécution de ce plan d’action et de coopération ont été confiées au Ministère des Affaires Etrangères, à la Mission Interministérielle aux Rapatriés (MIR), à l’Ambassadeur et aux Consuls Généraux de France en Algérie, dans un climat de parfaite coopération avec les Associations de Rapatriés et les Autorités Algériennes.

Il faut saluer l’implication d’Associations de Rapatriés présentes sur le terrain qui entreprennent, en étroite coopération avec les postes Consulaires concernés, des travaux d’entretien et de rénovation.

Ce plan, articulé autour de trois axes : rénovation, entretien et regroupement, a permis de recenser 523 Cimetières (453 Cimetières Chrétiens, 59 Cimetières Israélites et 11 Cimetières mixtes) ; soit 209.618 sépultures civiles dont 158.811 sépultures Chrétiennes et 50.807 sépultures Juives.

La liste n’est toutefois pas exhaustive, certaines régions restent en effet difficiles d’accès, en raison du contexte sécuritaire. 84 Cimetières ont été regroupés (arrêtés des 7 décembre 2004 et 9 octobre 2007) ;

Le regroupement ayant été envisagé uniquement lorsque les sites avaient subi des dommages irrémédiables, ou que nous ne pouvions plus envisager des travaux pérennes de réhabilitation.

Conscient de l’ampleur de la tâche, le Président Sarkozy a réaffirmé, au retour de sa visite d’Etat en Algérie, en décembre 2007, la volonté de la France de poursuivre les efforts accomplis afin de conserver le patrimoine commun que constituent les Cimetières civils en Algérie au titre du Devoir de Mémoire et du respect envers les défunts et leurs familles.

Au cours de la visite d’Etat du Président Hollande à Alger les 19 et 20 décembre 2012, les deux Chefs d’Etat ont signé « la Déclaration d’Alger sur la coopération entre l’Algérie et la France » présentant les objectifs assignés à cette coopération. Parmi ces objectifs, figure la question de la mémoire commune et notamment l’échange d’informations pour la localisation de sépultures de disparus pendant la guerre d’Algérie. Une seconde phase du plan d’action visant 138 Cimetières a été élaborée et approuvée par le Ministère de l’Intérieur Algérien (arrêté du 29 juin 2009). L’arrêté du 23 juin 2011, publié au JORF, établit la liste des 137 Cimetières situés en zones rurales, objets de regroupements. Les familles disposaient alors d’un délai de quatre mois, à compter de la date de publication au Journal Officiel, pour manifester auprès des Consulats concernés, leur souhait de rapatrier, à leurs frais, les restes mortels de leurs défunts en vue d’une inhumation en France.

Les travaux de regroupements étant prévus de 2012 à 2015, les familles peuvent, jusqu’en 2015, s’adresser aux Consulats compétents afin de connaître les dates de regroupements des Cimetières concernés.

Les Consulats d’Alger, d’Annaba et d’Oran travaillent en étroite concertation avec les autorités Algériennes et ne manquent pas de les responsabiliser afin que les Cimetières rénovés ne soient pas laissés de nouveau à l’abandon.

Bénéficiaire de notre action

Le Cimetière de Guyotville

Cimetière Européen sur la commune de Guyotville (actuellement Aïn Benian, Daïra de Cheraga, Wilaya d’Alger) à 15kms à l’Ouest de la capitale. Sa surface est d’environ 12.000m² clôturés (terrain de 100m x 120m). Il se trouve à l’entrée de la commune, séparé de la mer par la Route Nationale 11.

Il abrite 530 sépultures, plus un ossuaire de 322 morts qui étaient autrefois inhumés dans l’ancien Cimetière, ainsi que les défunts « Morts pour la France ».

Le village de Guyotville comptait moins de 8000 habitants en 1962.Actuellement, la commune compte plus de 90000 âmes. Elle est devenue la station balnéaire préférée des Algérois et de leurs élites. La commune est sujette à une urbanisation importante pour faire face à sa démographie. Le vieux village, resté dans l’état, est détruit peu à peu par les ans et le manque d’entretien. Notre église a été détruite, nos écoles aussi, notre plage de « La Madrague » et son port ont été transformés peu à peu par l’urbanisation.

SEUL LE CIMETIERE RESTE ENCORE DANS SON « ETAT d’ORIGINE »

Nombre de nos descendants souhaitent pouvoir s’y rendre un jour, et venir se recueillir sur la tombe de leurs ancêtres.

Nous avons le devoir de le protéger des intrusions, de le rendre présentable, et encourager les familles à venir retrouver leurs anciens et entretenir leurs sépultures.